Edito J-4 – Les Gracques avec Macron

Il faut appeler un chat un chat.

Marine le Pen n’est pas une patriote ayant de la poigne. C’est une femme autoritaire qui conduirait le pays comme elle a dirigé son parti. En muselant toute opposition, en semant l’intolérance au sein de la société , en nous sortant de l’Union Européenne et en s’ouvrant à l’influence des régimes de l’Est. Son programme est une imposture qui conduirait le pays au chaos et à la misère.

Jean-Luc Mélenchon n’est pas un pittoresque admirateur de l’Amérique latine doté d’une vision romantique de l’économie. C’est un homme politique ivre de sa propre parole, que l’orgueil conduit à insulter la presse libre, ignorer les droits de l’homme dans les dictatures qui flattent son ego et agresser l’Europe. Son programme est une caricature qui ruinerait le pays et ses classes moyennes.

François Fillon n’est pas le réformateur modèle qui s’est fait élire aux primaires de la droite contre Alain Juppé. Il est le candidat obligé d’une droite qui, incapable de s’unir, a laissé ses courants les plus réactionnaires prendre le contrôle de sa campagne. Cette emprise de « Sens commun » sur fond de casseroles l’empêcheront, quoi qu’il arrive, de tenir ses engagements initiaux.

Benoit Hamon est le tardif champion d’une gauche frondeuse qui a confondu revanche au sein du PS avec élection présidentielle. Chacun sait – lui le premier, que nous avions accueilli à notre Université d’été de 2008 – que faute de pouvoir accéder au second tour, les voix portées sur lui accroissent les chances des trois précédents. Il a appelé ses électeurs à opter pour Jean-Luc Mélenchon au second tour, nous les appelons à voter pour Emmanuel Macron dès le premier.

Car oui, à la veille d’un scrutin décisif où chaque voix comptera, les Gracques soutiennent la candidature d’Emmanuel Macron. Parce qu’il est le seul à partager toutes nos valeurs : compétence économique, engagement européen, liberté d’entreprendre, priorité à l’éducation, Solidarité pour les démunis, compréhension de la révolution numérique, apaisement des tensions sociales, conception non-partisane du gouvernement…

Parce qu’il saura rendre confiance aux Français et espoir aux Européens, le 23 avril nous voterons pour Emmanuel Macron.